Fecha de publicación: 24 de marzo de 2015
La hausse des travailleurs frontaliers s’atténue
Le bilan annuel de l’Office fédéral de la statique montre qu’après le pic de 2011, le nombre de travailleurs étrangers venant en Suisse chaque jour a connu une augmentation modérée l’année passée
A la fin de l’année passée, la Suisse comptait 287 100 travailleurs frontaliers étrangers. Leur effectif a augmenté de 3,1%, ce qui constitue une hausse moins marquée qu’en 2013 (3,8%). De fait, c’est l’augmentation la plus douce des cinq dernières années, a relevé l’Office fédéral de la statistique (OFS) dans son étude annuelle parue lundi. Au total pour les cinq ans, le nombre de frontaliers a grimpé de près de 30%. Les pics les plus élevés, à plus de 9% de hausse en une seule année, avaient été enregistrés en 2006 et 2011.
Professions élémentaires
Les tableaux de l’OFS dessinent une population de frontaliers masculine, à près de 65%, française (52% des travailleurs migrants), et qui travaille dans les services, à 62%. Les Italiens représentent 23% de l’effectif, les Allemands, 20%. Toutefois, comme cela a été souvent souligné durant certaines campagnes de votations récentes, le Tessin est, de loin, la région qui compte le plus fort taux de frontaliers dans sa population active, à 26%, quatre points de plus qu’en 2009. Sur le bassin lémanique, la part des frontaliers est passée de près de 9% à 10,7% entre 2009 et 2014.
«Les frontaliers (18,3% d’entre eux) exercent nettement plus souvent une profession élémentaire que le reste de la population active occupée (3,8%)», écrivent les experts. En chiffres absolus, ils sont les plus nombreux dans l’industrie manufacturière, puis le commerce et les services automobiles. Leur nombre a aussi augmenté dans le secteur de santé ainsi que les activités spécialisées, techniques ou scientifiques.
A l’inverse des tâches peu qualifiées, les analystes notent aussi que les actifs des pays voisins dans le domaine des «directeurs, cadres de direction et gérants» a augmenté un peu plus vite que la moyenne.
Fuente: Le Temps, 23.03.15