Les entités suivantes font partie de l'économie sociale:
Il s'agit de sociétés constituées par des personnes qui s'associent sur la base d'une adhésion libre et d'une radiation volontaire pour exercer des activités commerciales visant à satisfaire leurs besoins et aspirations économiques et sociaux. Elles se caractérisent par leur structure et leur fonctionnement démocratiques, conformément aux principes coopératifs acceptés et réglementés au niveau régional, national et international. Il existe plusieurs types de coopératives de premier :
Pour plus d'informations, veuillez consulter la Loi 27/1999, du 16 juillet 1999, sur les coopératives.
Il s'agit d'entreprises à but non lucratif, dotées d'une structure et d'une gestion démocratiques, qui exercent une activité d'assurance volontaire, complémentaire du système de prévoyance de la sécurité sociale. Elles se caractérisent par la participation démocratique de tous les membres aux organes de direction, l'égalité des droits et des obligations des membres, l'affectation de l'excédent économique à la constitution d'un patrimoine propre et la répartition des bénéfices obtenus entre tous les membres.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Décret royal 1430/2002, du 27 décembre 2002 portant approbation du règlement sur les mutuelles de prévoyance sociale.
Fondations
Les fondations sont des organisations à but non lucratif qui, par la volonté de leurs créateurs, affectent de manière permanente leur patrimoine à la réalisation de buts d'intérêt général. Elles sont régies par la volonté du fondateur, par leurs statuts et, en tout cas, par la loi.
Pour plus d'informations, veuillez consulter la Loi 50/2002 du 26 décembre 2002 sur les fondations.
Associations
Les associations sont des organisations constituées par des personnes qui y adhèrent librement et y restent, dont la structure et le fonctionnement internes sont démocratiques, dans le plein respect du pluralisme, et qui ont pour objet la poursuite de buts légitimes.
Pour plus d'informations, veuillez consulter la Loi organique 1/2002, du 22 mars, régissant le droit d'association.
Il s'agit de sociétés commerciales dont la majorité du capital social est détenue par des travailleurs qui fournissent des services rémunérés personnellement et directement dans le cadre d'une relation de travail à durée indéterminée. Dans celles-ci, aucun des associés ne peut détenir des actions ou des participations représentant plus d’un tiers du capital social, sauf dans les cas prévus par la loi.
En outre, dans ce type d’entité, il est exigé que le nombre d'heures travaillées par an par les travailleurs sous contrat à durée indéterminée non associés ne dépasse pas 49 % du nombre total d'heures travaillées par an dans la société de travail par l'ensemble des travailleurs associés.
Pour plus d'informations, veuillez consulter la Loi 44/2015, du 14 octobre, sur les sociétés de travail participatives.
Toute société commerciale ou coopérative légalement constituée qui exerce une activité économique de biens et de services et dont l'objet social est l'intégration et la formation socioprofessionnelle de personnes en situation d'exclusion sociale en vue d'une transition vers l'emploi ordinaire, sera considérée comme une entreprise d'insertion.
Parallèlement, les entreprises d'insertion doivent fournir aux travailleurs en risque d’exclusion sociale des itinéraires d'insertion socioprofessionnelle, entendus comme des mesures d'intervention et d'accompagnement visant à promouvoir leur intégration sur le marché du travail ordinaire.
Ces itinéraires sont constitués par l'ensemble des services, prestations, processus, actions d'orientation, tutorat et processus personnalisés et assistés de travail rémunéré, de formation sur le tas, d'accoutumance professionnelle et sociale visant à satisfaire ou à résoudre des problèmes spécifiques découlant de la situation d'exclusion qui empêchent la personne de développer normalement son parcours au sein de l'entreprise d'insertion. Pour mener à bien ces tâches, les entreprises d'insertion doivent disposer de techniciens pour encadrer et accompagner l'insertion.
Une condition importante pour ces entreprises est qu'elles doivent maintenir un pourcentage annuel de travailleurs en insertion, indépendamment du type de contrat, d'au moins 30 % pendant les trois premières années d'activité et de 50 % de la main-d'œuvre totale à partir de la quatrième année, et le nombre de travailleurs en insertion ne peut pas être inférieur à deux.
Par conséquent, l'objectif des entreprises d'insertion n'est pas seulement l'insertion professionnelle des personnes en risque d'exclusion sociale sur le marché du travail ordinaire, mais aussi l'amélioration de la qualité de vie de ces personnes.
Pour plus d'informations, veuillez consulter la Loi 44/2007, du 13 décembre, pour la régulation du régime des entreprises d'insertion.
Les centres spéciaux d'emploi sont des entreprises dont l'objet principal est d'exercer une activité productive de biens ou de services, participant régulièrement aux opérations du marché, et dont l'objectif est de fournir aux travailleurs handicapés un travail productif et rémunéré, adapté à leurs caractéristiques personnelles, tout en facilitant l'inclusion de ces personnes dans le système d'emploi ordinaire. C'est pourquoi ces centres doivent fournir, par l'intermédiaire des unités de soutien, les services d'adaptation personnelle et sociale nécessaires aux travailleurs handicapés, en fonction de leur situation et conformément à la réglementation.
Le personnel des centres spéciaux d'emploi est composé d'autant de travailleurs handicapés que la nature du processus de production le permet et, dans tous les cas, ils représentent au moins 70 % des effectifs. À ces fins, le personnel non handicapé chargé de fournir des services d'adaptation personnelle et sociale n'est pas pris en compte.
Les centres spéciaux d'emploi d'initiative sociale sont ceux qui sont promus et détenus à plus de 50 %, directement ou indirectement, par une ou plusieurs entités, publiques ou privées, à but non lucratif ou dont le caractère social est reconnu dans leurs Statuts.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Décret législatif royal 1/2013, du 29 novembre, approuvant le texte consolidé de la loi générale sur les droits des personnes handicapées et leur inclusion sociale.
Les Confréries de pêcheurs sont des sociétés de droit public dotées de la personnalité juridique et de la pleine capacité d'agir pour la réalisation de leurs objectifs. Leur but est non lucratif et leur objectif principal est de représenter les intérêts économiques des propriétaires de navires de pêche et des travailleurs du secteur de l'extraction en mer.
Ces Confréries agissent comme des organes de consultation et de collaboration avec les administrations locales et nationales responsables de la pêche maritime et de la gestion du secteur de la pêche sur des questions d'intérêt général, et plus particulièrement en ce qui concerne l'activité de pêche extractive et sa commercialisation, notamment dans les secteurs artisanal et côtier.
Ces Confréries contribuent à promouvoir un avenir durable pour l'industrie de la pêche tout en protégeant et en préservant les droits et les intérêts des pêcheurs, en améliorant leurs conditions de travail et le développement local.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Décret royal 670/1978 du 11 mars 1978 sur les Confréries de pêcheurs.
Les sociétés agricoles de transformation, ci-après dénommées SAT, sont des sociétés civiles dotées d'une personnalité juridique propre, à finalité économique et sociale, dont l'autorisation requiert leur constitution et leur immatriculation ultérieure au registre correspondant. L’objet de ces sociétés est la production, la transformation et la commercialisation de produits agricoles, d'élevage ou forestiers, l'amélioration de l'environnement rural, la promotion et le développement de l'agriculture, ainsi que la prestation de services communs qui servent cet objectif. Les associations agricoles permettent une plus grande participation du secteur à l'ensemble de la chaîne alimentaire et constituent un pilier important de l'environnement rural.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Décret royal 1776/1981 du 3 août 1981 portant approbation du statut des Sociétés agraires de transformation.
Selon les données de la Confédération espagnole des entreprises de l’économie sociale, ci-après la CEPES, les différents acteurs de l’économie sociale en Espagne représentent 10 % du PIB total et contribuent à 12,5 % de l’emploi. Le tissu de l’économie sociale est composé de 43 000 entreprises qui génèrent près de 2,2 millions d'emplois.
En ce sens, le rapport préparé par la CEPES, “Las empresas más relevantes de la economía social 2022-2023” (Les entreprises les plus remarquables de l’économie sociale 2022-2023) (2023), reflète la pluralité de ce modèle d'entreprise en Espagne.
L'échantillon comprend 3 310 entreprises représentant un chiffre d'affaires total de 206,228 milliards d'euros et générant 471 449 emplois.
Entreprises
Milliards d'euros de chiffre d'affaires
Emplois directs et indirects créés
Selon un critère typologique, nous avons trouvé les entreprises d'économie sociale suivantes dans l'échantillon étudié:
Type d'entreprise
D'autre part, en fonction de la taille de l'entreprise, l'échantillon est divisé comme suit:
Taille de l'entreprise
Selon le secteur économique dans lequel elles exercent leur activité, les entreprises de l'Économie sociale incluses dans l'échantillon se répartissent comme suit:
Secteur économique
Les politiques publiques sont l'ensemble des actions visant à satisfaire l'intérêt général ou à résoudre un problème ou un besoin public, qui peuvent se présenter sous forme de normes, stratégies, plans, programmes, mesures, ou toute autre dénomination équivalente.
Par conséquent, l'Espagne, par l'intermédiaire à la fois du ministère du Travail et de l’Économie sociale et des différentes administrations autonomiques, et conformément à leurs compétences respectives, promeut diverses politiques publiques visant à promouvoir, à consolider et à stimuler l'économie sociale espagnole.
Outre le PERTE de l'économie sociale et des soins, qui joue un rôle central dans le renforcement de l’économie sociale espagnole, les politiques publiques suivantes peuvent être soulignées :
Premièrement, l'accord du Conseil des ministres du 11 avril 2023 approuve la stratégie espagnole d'économie sociale 2023-2027. Cette stratégie est alignée sur les objectifs du Programme 2030 et du Plan d'action européen en faveur de l'économie sociale et comporte quatre axes prioritaires et 18 lignes d'action qui se matérialisent par 133 actions.
Les quatre axes prioritaires sont les suivants :
Ses actions comprennent la promotion de la création de plateformes collaboratives, le soutien à l'entrepreneuriat collectif dans les zones rurales et l'aide à l'intégration des femmes en situation ou en risque de vulnérabilité par le biais de formules d'économie sociale.
Toutes ces politiques publiques visent à contribuer à la promotion et à la croissance de l’économie sociale espagnole tout en améliorant l'économie, la société et la qualité de vie des citoyens, en plaçant le bien-être des personnes au-dessus du capital.